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Le Blog du lycée Manuel Lopes

11 février 2009

La Francophonie au Cap Vert

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La francophonie
dans le monde

Support pour le travail

sur la francophonie des élèves du lycée

Manuel Lopes

(1) Histoire de la langue française

(2) Histoire du français au Québec

(3) La Francophonie dans le monde

(4) Les DOM-TOM français

(5) La Charte de la Francophonie (texte intégral)

(6) Les États où le français est la langue officielle ou co-officielle (tableau)

(7) Carte des États francophones

Afrique - Amérique du Nord - Amérique du Sud - Asie - Europe - Pacifique

Accueil: aménagement linguistique
dans le monde

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Les États francophones unilingues

Bénin (Afrique)
Burkina Faso (Afrique)
Burundi (Afrique)

Communauté française de Belgique
Congo-Brazzaville (Afrique)
Congo-Kinshasa
(Afrique)
Côte d’Ivoire (Afrique)
France (Europe)
Gabon (Afrique)
Genève (Suisse)
Guadeloupe (FR) (Antilles)
Guinée-Conakry (Afrique)
Guyane française (FR) (Amérique du Sud)
Jura (Suisse)
Mali (Afrique)
Martinique (FR) (Antilles)
Mayotte (FR) (océan Indien)
Monaco (Europe)
Neuchâtel (Suisse)
Niger (Afrique)
Nouvelle-Calédonie (FR) (Pacifique)
Polynésie française (FR) (Pacifique)
Québec (CND) (Amérique du Nord)
Réunion (FR) (océan Indien)
Saint-Barthélemy
(FR) (Antilles)
Saint-Martin
(FR) (Antilles)
Sénégal (Afrique)
Togo (Afrique)
Vaud (Suisse)
Wallis-et-Futuna (FR) (Pacifique)


Les États francophones bilingues (trilingues)

Belgique fédérale (Europe): néerlandais/français/allemand
Berne (Suisse): français/allemand
Cameroun (Afrique): français/anglais
Canada fédéral (Am. du Nord): français/anglais
Centrafrique
(Afrique): français/sango
Comores (océan Indien): français/arabe
Djibouti (Afrique): français/arabe

Fribourg (Suisse): français/allemand
Haïti (Antilles): français/créole

Luxembourg
(Europe): français/allemand/luxembourgeois
Maurice (océan Indien): français/anglais
Nouveau-Brunswick (CND): français/anglais
Nunavut (CND): français/anglais/inuktitut et inuinnaqtun
Rwanda (Afrique): kinyarwanda/français/anglais
Seychelles (océan Indien): français/anglais/créole
Suisse fédérale: français/allemand/italien
Tchad (Afrique): arabe/français
Territoires du Nord-Ouest (CND): français/anglais
Val-d’Aoste (Italie): français/italie
n
Valais (Suisse): français/allemand
Vanuatu (Pacifique): français/anglais


États partiellement de langue française
Algérie (Afrique du Nord): français/arabe
Cambodge (Indochine): khmer/français
Guinée équatoriale (Afrique): espagnol/français
Louisiane (USA): anglais/français
Madagascar (Afrique): français/malgache/anglais
Maroc (Afrique du Nord): français/arabe
Mauritanie (Afrique du Nord): français/arabe
Ontario (CND): anglais/français
Tunisie (Afrique du Nord): français/arabe

 

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27 janvier 2009

la francophonie: Etude de cas; Le Cap Vert

Analysez et faites le résume de ce document en tenant compte du théme:

  1. La géographie du cap Vert
  2. L'histoire du Cap Vert
  3. Situation politique
  4. La culture et la civilisation
  5. L'enseignement du français au Cap Vert (influence de la francophonie)

[Flag of Cape Verde]
République du Cap-Vert

Cap-Vert

República de Cabo Verde

Capitale: Praia
Population: 434 625 (est. 2000)
Langues officielles (de jure): portugais et créole capverdien
Groupe majoritaire:  créole capverdien (98 %) appelé Kriol
Groupes minoritaires: portugais et langues immigrantes (africaines)
Langue coloniale: portugais
Système politique: république unitaire
Articles constitutionnels (langue): art. 7, 9, 11, 22 et 78 de la Constitution du 23 novembre 1999
Lois linguistiques: Loi sur le système éducatif primaire (LBSE) n° 103/III/90 de décembre (Lei de Bases do Sistema Educativo nº 103/III/90 de Dezembro).

1 Situation géographique

Le Cap-Vert (en portugais: Cabo Verde) est un petit pays insulaire de 4033 km² (soit sept fois plus petit que la Belgique, dix fois plus grand que l'île de Montréal qui est de 495 km² (la superficie de Paris est de 105 km²) situé dans l'océan Atlantique, à plus de 600 km au large du Sénégal, la pointe la plus occidentale de l'Afrique. L'archipel est constitué de dix îles et de cinq îlots.

Au nord, les Îles-du-Vent (Ilhas de Barlavento) comprennent Santo Antão, São Vicente, São Nicolao, Sal et Boa Vista. Au sud, São Tiago (ou Santiago regroupant la moitié de la population), Brava, Fogo et Maio forment les Îles-sous-le-Vent (Ilhas de Sotavento). La capitale du Cap-Vert est Praia (île de São Tiago).

Administrativement, le Cap-Vert est formé de 17 districts ou concelhos: Boa Vista, Brava, Calheta, Maio, Mosteiros, Paul, Praia, Porto Novo, Ribeira Grande, Sal, Santa Catarina, Santa Cruz, São Domingos, São Nicolau, São Filipe, São Vicente et Tarrafal.

2 Données démolinguistiques

La population capverdienne est majoritairement issue d'un mélange d'Africains et d'Européens, avec 80 % de Métis ou Mestiços, les descendants des anciens esclaves africains et des colonisateurs européens; les Blancs ne représentent que 2 % de la population. La moitié des Capverdiens est concentrée sur l'île de São Tiago et l'île de São Vicente (voir le tableau ci-dessous).

Île Population Superficie
Santo Antão 43 845 779 km2
São Vicente 67 163 227 km2
São Nicolau 13 661 346 km2
Sal 14 816 216 km2
Boa Vista 4 209 620 km2
São Tiago 56 082 991 km2
Maio   6 754 269 km2
Fogo 17 582 476 km2
Brava 6 804 64 km2
Santa Luzia inhabitée 35 km2

Suite à diverses vagues d'émigrations, plus de 700 000 Capverdiens vivent aujourd'hui à l'étranger, surtout aux États-Unis (250 000), au Canada, au Portugal, en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Sénégal, en Angola, etc. Marquée par cinq siècles de présence portugaise, la population capverdienne est majoritairement catholique (95 %). Depuis 1995, surtout depuis 1998 et 1999, le Cap-Vert assiste à un afflux de ressortissants chinois. La communauté chinoise s'est finalement dispersée dans toutes les îles principales. Les Chinois travaillent généralement dans la restauration et les commerces de détails. La majorité des Chinois du Cap-Vert proviennent de la province de Zhejiang, qui est située sur la côte est de la mer de Chine, au sud de Shangaï; un petit nombre vient de Shanghaï et Pékin.

2.1 Le portugais

La langue officielle est le portugais, mais la connaissance de cette langue au Cap-Vert n'est une réalité que pour une portion très restreinte de la population — l'élite capverdienne instruite et les Portugais blancs — et la pratique de cette langue est souvent limitée à l'écrit puisque le créole est omniprésent dans la langue parlée. En effet, toutes les situations informelles de la communications, tant dans la classe instruite que dans la population en général, ne se déroulent qu'en créole capverdien.

En Afrique, le portugais est également la langue officielle de la Guinée-Bissau, des îles São Tomé e Principe, de l'Angola et du Mozambique.

2.2 Le créole capverdien

Presque tous les Capverdiens (nationaux) parlent le créole, appelé en français capverdien (en portugais: caboverdiano ou kriolu de Cabo Verde ou encore kriol à São Vicente), une langue véhiculaire forgée à partir du portugais et de différentes langues d'Afrique. C'est l'un des plus vieux créoles parlés dans le monde. La proportion de la population qui utilise le créole capverdien comme langue maternelle s'élève à plus de 99 %; les immigrants arrivant au Cap-Vert, surtout des Africains et des Chinois, apprennent rapidement le créole et l’utilisent comme langue véhiculaire, puis comme langue maternelle après une génération. Le créole capverdien est donc une langue assimilatrice, non le portugais.

Le créole capverdien est fragmenté en plusieurs variétés dialectales, chacune des îles ayant développé son idiome local. On peut opposer deux grandes variétés dialectales : le capverdien sotavento (env. 65 %) ou créole des Îles-sous-le-Vent sur les îles de Santiago (São Tiago), Maio, Fogo et Brava, et le capverdien barlavento (env. 35 %) ou créole des Îles-du-Vent sur les îles de Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Sal, et Boa Vista. Aujourd'hui, on peut considérer le dialecte de l'île São Vicente comme un dénominateur commun des dialectes barlavento. Voici un exemple de créole capverdien (extrait de : Nicolas QUINT, Parlons capverdien, langue et culture, Paris, L'Harmattan, 2003, pp. 20-21):

Caboverdiano

Capverdien

PURMERU LISOM : FLA MANTENHA

1. Djom é berdiánu di Santiágu.
Anne é minina di Fránsa.
2. Djom : Es korpu ?
3. Anne : Alê-m li, es bida ?
4. Djom : Alê-m li dretu, gentis é módi ?
5. Anne : Tudu sta dretu ? Di bo ?
6. Djom : Támbi sta dretu, grásas-a Diós !
7. Anne : Módi bu tchoma ?
8. Djom : M-tchoma Djom. Di bo, é módi ?
9. Anne : M-tchoma Anne.
10. Djom : Undi bu mora ?
11. Anne : M-mora na Práia. A-bo undi bu mora ?
12. Djom : A-mi m-mora na Somáda.
PREMIÈRE LEÇON : LES SALUTATIONS

1. Jean est un Capverdien de l'île de Santiago.
Anne est une jeune fille originaire de France.
2. Jean : est-ce que tu vas bien ?
3. Anne : je vais bien, (et) toi comment vas-tu ?
4. Jean : je vais bien, comment va ta famille ?
5. Anne : tout le monde va bien. Et ta famille ?
6. Jean : ils vont bien aussi, Dieu merci.
7. Anne : comment t'appelles-tu ?
8. Jean : je m'appelle Jean. Et toi, comment t'appelles-tu ?
9. Anne : je m'appelle Anne.
10. Jean : où habites-tu ?
11. Anne : j'habite à Praia. Et toi, où habites-tu ?
12. Jean : moi, j'habite à Assomada.

Les différences dialectales constituent la barrière principale en vue d'une éventuelle standardisation du créole capverdien, voire de son officialisation. La plupart des initiatives faisant la promotion officielle du créole sont venues de la plus grande île, Santiago, ce qui a causé un certain scepticisme dans les autres îles du pays, car les insulaires tiennent beaucoup à leur propre dialecte local. Par exemple, à São Vicente, la seconde île la plus très peuplée du pays, beaucoup de gens s'opposent vigoureusement au statut officiel du créole, car ils craignent l'imposition du capverdien (badiu) de l'île de Santiago.

Quoi qu'il en soit, ces variétés sont intercompréhensibles de la part de tous les insulaires du pays. La langue n'étant pas standardisée, le système d'écriture (alphabet latin) peut varier entre le capverdien sotavento et le capverdien barlavento.

Le créole capverdien est également parlé en Guinée-Bissau (env. 100 000 locuteurs) et au Sénégal (env. 55 000), mais aussi aux États-Unis, en France, aux Pays-Bas, ainsi que dans tous les autres pays d'adoption comme en Angola.

Par ailleurs, le Cap-Vert accueille près de deux millions de Sénégalais pour qui le français demeure encore une langue véhiculaire.

3 Données historiques

Il est probable que les îles du Cap-Vert étaient inhabitées lorsque les Portugais y abordèrent en 1456. Cependant, il n'est pas certain que ce soit vraiment les Portugais qu les aient découvertes. Des historiens croient que cette découverte est plutôt due à des navigateurs vénitiens et génois. On sait aussi que ces îles avaient été furent fréquentées depuis longtemps par des pêcheurs sénégalais.

3.1 Une colonie portugaise

C'est en 1460 que le navigateur Diogo Gomes prit possession de l'archipel au nom du Portugal, qui devint domaine de la Couronne, après que les droits portugais sur les îles eurent été consacrés par le traité de Tordesillas, en 1494. L'archipel servit d'abord de terre d'escale pour les navires portugais en route vers le Brésil. Puis il devint un important centre de la traite des Noirs vers l'Amérique, car le commerce des esclaves d’Afrique occidentale vers le Nouveau Monde transitait surtout par le Cap-Vert. De plus, les colons portugais de l'archipel firent venir leurs propres esclaves du continent africain pour les faire travailler dans les plantations. C'est à cette époque que s'est constitué le créole capverdien. Mais le peuplement de l'archipel fut relativement tardif, puisque São Vicente resta inhabitée jusqu'en 1727 et Sal, jusqu'en 1781. L'abolition définitive de la traite en 1866 et le détachement de la Guinée-Bissau en 1879 détruisirent l'économie des îles et entraînèrent une forte émigration vers les États-Unis (migration libre) et les colonies portugaises d'Angola et de São Tomé et Principe (migration forcée). Après l'abolition de l'esclavage, le portugais est resté la langue officielle dans la colonie, surtout comme langue de l'État, de la justice, de l'éducation et du commerce. Dans la culture coloniale, l'utilisation du créole restait un signe d'infériorité sociale. Contrairement à la Guinée-Bissau, à l'Angola et au Mozambique, le régime de l'indigénat ne fut pas appliqué aux îles du Cap-Vert. En effet, la population blanche ne résista pas à l’apparition de la malaria: les Métis et les Noirs assurèrent le fonctionnement des institutions, tant laïques que religieuses. Plus tard, les Métis capverdiens joueront un rôle important dans l'émancipation de la colonie, car à l'exemple des autres colonies portugaises d'Afrique, telles que l'Angola et le Mozambique, beaucoup de Métis étaient employés comme cadres dans l'Administration en raison de leur degré d'instruction plus élevé.

Pour l'heure, tout autonomie du pays était simplement impossible, car les conditions n'y étaient guère favorables  en raison des sécheresses du début du siècle (1903-1904, et 1914), du régime fasciste de la Métropole et l'arrivée au pouvoir des militaires en 1926 ainsi que la limitation de l'immigration aux États-Unis et en Europe. En réalité, le Cap-Vert traversera l'une des périodes les plus sombres de son histoire, qui coïncidera également avec l'Estado Novo («Nouvel État») du dictateur António de Oliveira Salazar (1889-1970). Sous le régime de Salazar, les «chemises vertes», la police politique du dictateur, et le PIDE (Polícia Internacional de Defesa do Estado: la Police internationale de défense de l’État), réussirent à étouffer tous les opposants, tant au Portugal que dans les colonies. Les tortures et les déportations au Cap-Vert étaient couramment pratiquées. Au cours de cette période, toute immigration était interdite (dont l'Amérique) : Salazar avait envoyé des troupes dans toutes les colonies portugaises du continent africain, afin de contenir le nationalisme toujours croissant des peuples autochtones. Puis les famines successives (1941-1942, 1946-1948) tuèrent, selon certains historiens, environ 20 000 personnes (sur 150 000 habitants) dans l'indifférence générale, car le pays était fermé aux étrangers. Néanmoins, beaucoup de Capverdiens réussirent à s'enfuir vers le Sénégal dans les années cinquante et soixante, pays qui, bien souvent, servait de relais pour l'Europe, surtout la France, les Pays-Bas et la Belgique. C'est notamment dans ces trois pays que se formèrent la plupart des cadres du mouvement indépendantiste capverdien. Dans la colonie du Cap-Vert, le créole devint un symbole de la résistance face au colonialisme portugais.

En 1951, à l'instar des autres possessions portugaises, le Cap-Vert devint un territoire d'outre-mer. Cinq ans plus tard, en septembre 1956, Amilcar Cabral, un ingénieur agronome capverdien mais formé à l'université de Lisbonne, fonda le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée portugaise (future Guinée-Bissau) et du Cap-Vert (PAICG). À partir de 1959, il s'engagea dans la lutte armée contre le colonisateur portugais. Le mouvement prit une orientation nationaliste révolutionnaire et marxisante qui s'accentua en janvier 1973. La guérilla réussit à contrôler les deux tiers de la Guinée-Bissau, alors qu'au Cap-Vert le mouvement resta clandestin.

3.2 L'indépendance du Cap-Vert

En 1975, après la révolution des Œillets au Portugal, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau (l'ancienne colonie portugaise la plus proche) accédèrent à l'indépendance et constituèrent un seul État commun, dirigé par Luis Cabral (le frère d'Amilcar Cabral). Des frictions opposèrent rapidement les insulaires capverdiens et les continentaux guinéens.

Les deux anciennes colonies portugaises se séparèrent lors du coup d'État du 14 novembre 1980 en Guinée-Bissau. Au Cap-Vert comme en Guinée-Bissau, le portugais continua d'être la langue officielle, mais le créole capverdien fut désigné comme «langue nationale». Le gouvernement, la radio et la télévision d'État, les journaux et les écoles utilisèrent le portugais, tandis que le créole restait la langue des organisations populaires, des mouvements syndicaux et des programmes éducatifs pour les enfants.

Bine que de tendance communiste, le Cap-Vert se rapprocha des pays occidentaux, dont il dépendait économiquement, ainsi que de l'Afrique du Sud. La pays s'est ensuite maintenu sous le régime du parti unique. En 1990, le Partido Africano da Independência de Cabo Verde, le PAICV (ou Parti pour l'indépendance du Cap-Vert) accepta d’organiser des élections libres, persuadé de les remporter. Toutefois, les élections démocratiques du 13 janvier 1991 furent remportées par le Mouvement pour la démocratie (Movimento para a Democracia, MPD), le premier parti d'opposition. Le 17 février 1991, Antonio Mascarenhas Monteiro fut élu président de la République. En 1996, de nouvelles élections furent encore remportées par le MPD.

Au plan international, le Cap-Vert fait partie, depuis juillet 1996, de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), et ses 40 000 émigrés vivant au Portugal ont obtenu le droit de vote aux municipales dans ce pays soucieux d'éloigner son ancienne colonie des tentations de l'adhésion à la Communauté francophone du fait qu'il est entouré d'États francophones. La Constitution capverdienne présente une certaine originalité du fait que les anciens ressortissants du pays ont le doit d'élire six députés à l'Assemblée législative et ne perdent jamais leur nationalité s'ils se font naturaliser dans un pays étranger. Le Cap-Vert est membres des Sommets de la Francophonie depuis 1993 et a adhéré à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie en décembre 1996. Malgré de faibles atouts économiques, le Cap-Vert est le pays le plus riche de l'Afrique du Sahel, grâce aux revenus de l'émigration et à l'aide internationale, qui représentent plus d'un tiers du produit intérieur brut (PIB).

4 La politique linguistique

Le Cap-Vert a adopté une politique linguistique presque ambiguë à l'égard de ses deux langues, le portugais et le créole capverdien. Rappelons que la langue officielle est le portugais, mais que le créole capverdien est la langue maternelle de tous les citoyens du pays. Or, la politique linguistique porte sur ces deux langues.

L'article 9 de la Constitution du 23 novembre 1999 (ou Lei Constitucional n.º 1/V/99 de 23 de Novembro) proclame que le portugais est la langue officielle tout en reconnaissant deux langues officielles dans l'expression línguas oficiais (au pluriel):

Artigo 9

Línguas oficiais

1) É língua oficial o Português.

2) Estado  promove  as condições  para  a  oficialização  da   língua  materna cabo-verdiana, em paridade com a língua portuguesa.

3) Todos os cidadãos nacionais têm o dever de conhecer as línguas oficiais e o direito de usá-las.

Article 9

Langues officielles

1) Le portugais est la langue officielle.

2) L'État promeut les conditions pour l'officialisation de la langue maternelle capverdienne à parité avec la langue portugaise.

3) Tous les citoyens nationaux ont le devoir de connaître les langues officielles et le droit de les utiliser.

Ou bien une langue est officielle ou bien elle ne l'est pas. Le paragraphe 1 aurait dû déclarer que les deux langues officielles sont le portugais et la «langue maternelle capverdienne», d'autant plus que le paragraphe 3 déclare que «tous les citoyens nationaux ont le devoir de connaître les langues officielles et le droit de les utiliser».  Quant au paragraphe 2, il parle de «l'officialisation de la langue capverdienne à parité avec la langue portugaise». Cela signifie donc qu'il y aurait deux langues officielles, mais il est probable que le texte du paragraphe 1 soit volontairement ambiguë.

Quoi qu'il en soit, les Capverdiens commencent à réclamer la co-officialisation du créole à parité avec le portugais. Étant donné que la révision de la présente Constitution se tiendra vers la fin de 1004 ou début 2005, il est probable que cette officialisation sera considérée et concrétisée.

4.1 La politique à l'égard du portugais

La plus grande partie de la politique linguistique de l'État capverdien porte sur le portugais, la langue officielle depuis la colonisation. Le portugais est resté la langue de l'État, donc du Parlement, de l'Administration, de la justice, de l'enseignement et des médias, même de la religion. Le portugais est donc synonyme de savoir, d'éducation et de prestige.

- La langue de l'État

C'est la langue du Parlement, du moins dans la promulgation et la publication des lois, car le portugais et le créole capverdien sont admis dans les débats oraux; dans les faits, beaucoup de députés utilisent le créole. Il en est ainsi dans les tribunaux où les témoignages peuvent être en créole, mais pas les documents écrits. L'Administration publique pratique la même politique à l'égard des demandes orales (créole) et des demandes écrites (portugais).

Dans les écoles, la langue d'enseignement demeure le portugais, à tous les niveaux, c'est-à-dire du primaire à l'université en passant par le secondaire. Dans les écoles primaires, la langue d'enseignement est le portugais, mais des cours sont prévus pour l'évaluation de la culture créole, le «repositionnement» (reposicionamento) de la langue portugaise en tant qu'apport culturel dans la société capverdienne. L'organisation des études portent sur quatre domaines: la langue portugaise, les mathématiques, les «sciences intégrées» (histoire, géographie et sciences de la nature) et l'expression orale. L'enseignement secondaire assure la continuité du primaire en recourant encore à la langue portugaise comme véhicule d'enseignement. Selon l'article 22 de la Loi sur le système éducatif primaire (LBSE) n° 103/III/90 de décembre (Lei de Bases do Sistema Educativo nº 103/III/90 de Dezembro),

Artigo 22º

a) Desenvolver a capacidade de análise e despertar o espírito de pesquisa e investigação;

b) Propiciar a aquisição do conhecimento com base na cultura humanística, científica e técnica visando nomeadamente, a sua ligação com a vida activa;

c) Promover o domínio da Língua Portuguesa reforçando a capacidade de expressão oral e escrita;

Article 22

a) Développer la capacité d'analyse et éveiller l'esprit de perspicacité et de recherche;

b) Rendre propice l'acquisition des connaissances de base sur la culture universelle, scientifique et technique en visant notamment relation avec la vie active ;

c) Promouvoir le domaine de la langue portugaise en renforçant la capacité d'expression orale et écrite;

    L'enseignement primaire obligatoire dure six ans et le portugais reste la langue d'enseignement, mais les enseignants peuvent utiliser le créole capverdien pour quelques illustrations, surtout quand le problème de compréhension en portugais se pose. L'enseignement secondaire est, également, de six années, et il comporte trois cycles:

    1er cycle: 7e et 8e années

    portugais : 4 h par semaine
    anglais : 4 h par semaine
    français : 4 h par semaine
    2e cycle: 9e et 10e années

    portugais : 4 h par semaine
    anglais : 3 h par semaine
    français : 3 h par semaine
    3e cycle : 11e et 12e années

    portugais : 3 h par semaine
    anglais : 4 h par semaine
    français : 4 h par semaine

    La langue de l'enseignement supérieur est le portugais. Pour la formation en anglais et en français, les langues sont respectivement l'anglais et le français, avec quelques recours parfois au portugais. Pour la formation en créole ( assez instable), on utilise le créole capverdien, et ce, uniquement à l'Institut supérieur de l'éducation (ISE).

    Tous les médias écrits n'emploient que le portugais, mais les médias électroniques, particulièrement la radio (Radio Nacional De Cabo Verde et Radio Nova), ont recours davantage au créole capverdien, mais la télévision d'État, la Televisão Nacional De Cabo Verde, diffuse surtout en portugais. Les journaux les plus importants sont le Novo Jornal De Cabo Verde (hebdomadaire) l'A Semana (hebdomadaire) et le Horizonte (État).

    - La langue des relations internationales

    Dans les relations internationales, l'article 11 de la Constitution énonce que l'État du Cap-Vert doit maintenir «des liens spéciaux d'amitié et de coopération avec les pays de langue officielle portugaise et avec les pays d'accueil des émigrants capverdiens»:

    Artigo 11º

    Relações internacionais

    [...]

    6) O Estado de Cabo Verde mantém laços especiais de amizade e de cooperação com os países de língua oficial portuguesa e com os países de acolhimento de emigrantes cabo-verdianos.

    Article 11

    Relations internationales

    [...]

    6) L'État du Cap-Vert maintient des liens spéciaux d'amitié et de coopération avec les pays de langue officielle portugaise et avec les pays d'accueil des émigrants capverdiens.

    L'Angola fait officiellement partie des pays lusophones. Depuis 1990, de nombreux accords de coopération scientifique et technique ont été signés entre les États de la CPLP, ce qui a donné lieu à plusieurs commissions communes de terminologie. Dans les organisations internationales qui ne concernent pas les pays lusophones, les fonctionnaires utilisent surtout le français, rarement l'anglais. La langue véhiculaire des diplomates étrangers accrédités au Cap-Vert est le français  (la  majorité) et le portugais, dans certains cas.

    Le traité le plus important concerne l'Accord orthographique sur la langue portugaise de 1990 — Acordo Ortográfico da língua Portuguesa — qui a pris en compte les différences linguistiques afin de réduire les difficultés liées à la tendance naturelle à la différenciation et de préserver les intérêts de la langue portugaise dans les pays lusophones.

    À la suite des délibérations entre les délégations de l'Angola, du Cap-Vert, de la Guiné-Bissau, du Mozambique et de São Tomé et Príncipe, ainsi que des observateurs de la Galice (Espagne), les États signataires — la République populaire d'Angola, la République fédérative du Brésil, la république du Cap-Vert, la république de Guinée-Bissau, la république de Mozambique, la république du Portugal et la République démocratique de São Tomé et Príncipe — ont convenu des dispositions qui suivent (l’accord comptant quatre articles).

    L’article 1 ne fait que proclamer l’adoption de l’accord orthographique de 1990, mais l’article 2 énonce que les États signataires prendront, au moyen des institutions et agences compétentes, les mesures nécessaires en vue d'élaborer, d’ici le 1er janvier 1993, un vocabulaire orthographique commun de la langue portugaise, aussi complet que cela est souhaitable et aussi normalisé que possible en ce qui concerne les terminologies scientifiques et techniques. Selon l’article 3, l’Acordo Ortográfico da língua Portuguesa devait entrer en vigueur le 1er janvier 1994, une fois que seront déposés les instruments de ratification de tous les États signataires auprès du gouvernement de la république du Portugal. Quant à l’article 4, il oblige les États signataires à prendre les mesures appropriées pour assurer le respect effectif de la date d'entrée en vigueur établie à l’article précédent. Le document fut signé par les sept États, à Lisbonne, le 16 décembre 1990. Le traité est accompagné d’annexes décrivant les points orthographiques et/ou grammaticaux sur lesquels porte l’accord: alphabet, h initial et final, homophonie, séquences consonantique, voyelles atones, voyelles nasales, accentuation des oxytons/paroxytons, accent grave, tréma, trait d’union, apostrophe, minuscules et majuscules, divisions syllabiques, etc.

    Cela dit, cet accord orthographique n'est que très peu appliqué dans ce pays qui préfère s'aligner sur le Brésil.

    En 1996, le Portugal ainsi que six de ses anciennes colonies ont fondé la Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP), la Communauté des pays de langue portugaise. Les pays membres sont les suivants: l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal et Sao Tomé-et-Principe. La nouvelle communauté veut promouvoir la langue portugaise ainsi que la culture commune qui unit les pays membres. Plus particulièrement, les pays lusophones désirent collaborer dans le domaine de l'éducation, mais chercheront aussi à renforcer les liens culturels, politiques et économiques. La CPLP a son siège social à Lisbonne.

    Quoi qu'il en soit, certains critères se trouvent à la base du concept de lusophonie:

    1) un pays qui adopte la langue portugaise comme langue véhiculaire est un pays lusophone;

    2) une communauté qui regroupe les sept peuples qui parlent portugais, ainsi que Timor, Goa et Macao est une communauté lusophone;

    3) un pays où le portugais est une langue écrite et où cette pratique se généralise à tout le territoire est un pays où la lusophonie est en progression (c'est le cas du Timor oriental); par conséquent, le concept fondateur de la CPLP ne rattache pas nécessairement les locuteurs du portugais au monde de la lusophonie. Ainsi, un ensemble de pays dont la langue officielle, maternelle ou d'emprunt est le portugais est une communauté de pays de langue portugaise.

    - La Déclaration constitutive des pays de langue portugaise 

    Deux documents ont été signés, le 17 juillet 1996, par les États de la CPLP: la Déclaration constitutive des pays de langue portugaise (Cimeira Constitutiva da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa) et les Statuts de la Communauté des pays de langue portugaise (Estatutos da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa).

    La Déclaration constitutive des pays de langue portugaise a institutionnalisé la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). L'article 3 de la Charte de la Communauté des pays de langue portugaise exprime clairement les objectifs de ces sept pays:

    1) concertation politique et diplomatique entre ses membres en matière de relations internationales, principalement dans le but d'affirmer sa présence (de la CPLP) dans les congrès internationaux ;

    2) la coopération, particulièrement dans les domaines économique, social, culturel, juridique, technique et scientifique;

    3) la mise en oeuvre de projets destinés à promouvoir et à diffuser la langue portugaise.

    On peut consulter une version française de la Déclaration constitutive des pays de langue portugaise en cliquant ICI.

    - Les statuts des pays de langue portugaise (CPLP)

    La Déclaration constitutive est accompagnée des Statuts de la Communauté des pays de langue portugaise, qui comptent 22 articles.  Seul l'article 3 traite de la langue portugaise, les autres articles concernent le fonctionnement de la CPLP. Voici les objectifs tels qu'énoncés par l'article 3:

    a) la concertation politique et diplomatique entre ses membres en matière de relations internationales, nommément en vue de renforcer leur présence aux fora internationaux;

    b) la coopération, nommément dans les domaines économique, social, culturel, juridique, technique et scientifique;

    c) la matérialisation de projets visant à la promotion et à la diffusion de la langue portugaise.

    On peut consulter une version française du texte complet des Statuts de la Communauté des pays de langue portugaise en cliquant ICI.

    4.2 La politique à l'égard du créole capverdien

    Le créole capverdien est la langue maternelle de tous les nationaux. C'est cette langue que les jeunes cadres utilisent dans leurs communications quotidiennes, y compris ceux qui ont étudié dans l'ancienne métropole comme les médecins, ingénieurs, professeurs, avocats, sociologues, économistes, etc. C'est en créole capverdien que les fonctionnaires des différents ministères emploient pour communiquer entre eux. Bref, même s'il existe au Cap-Vert un bilinguisme élitiste, le créole est constamment présent dans les relations informelles, même dans celles où le portugais domine. Autrement dit, il est inutile de nier la présence, pour ne pas dire l'omniprésence du créole dans la société capverdienne.

    C'est pourquoi l'article 7 de la Constitution oblige l'État à «préserver, valoriser et promouvoir la langue maternelle et la culture capverdienne» (alinéa i):

    Artigo 7

    Tarefas do Estado

    São tarefas fundamentais do Estado:

    a) Defender a independência, garantir a unidade, preservar, valorizar e promover a identidade da nação cabo-verdiana, favorecendo a criação das condições sociais, culturais, económicas e políticas necessárias; [...]

    g) Apoiar a comunidade cabo-verdiana espalhada pelo mundo e promover no seu seio a preservação e o desenvolvimento da cultura cabo-verdiana;

    h) Fomentar e promover a educação, a investigação científica e tecnológica, o conhecimento e a utilização de novas tecnologias, bem como o desenvolvimento cultural da sociedade cabo-verdiana;

    i) Preservar, valorizar e promover a língua materna e a cultura cabo-verdianas;

    Article 7

    Rôle de l'État

    Les tâches fondamentales de l'État sont:

    a) De défendre l'indépendance, garantir l'unité nationale, préserver, évaluer et promouvoir l'identité de la nation capverdienne, en favorisant la création de leurs conditions nécessaires d'ordre social, culturel, économique et politique ; [...]

    g) De soutenir la communauté capverdienne éparpillée de par le monde et de promouvoir en son sein la conservation et le développement de la culture capverdienne ;

    h) De susciter et promouvoir l'éducation, la recherche scientifique et technologique, la connaissance et l' utilisation de nouvelles technologies, ainsi que le développement culturel de la société capverdienne ;

    i) De préserver, valoriser et promouvoir la langue maternelle et la culture capverdienne;

    L'article 78 porte sur le «droit à la culture». D'après cette disposition, il incombe spécialement à l'État de « promouvoir la défense, la valorisation et le développement de la langue maternelle capverdienne et de stimuler son usage dans la communication écrite» (alinéa f):

    Artigo 78º

    Direito à cultura

    1) Todos têm direito à fruição e criação cultural, bem como o dever de preservar, defender e valorizar o património cultural.

    2) Para garantir o direito à cultura, os poderes públicos promovem, incentivam e asseguram o acesso de todos os cidadãos à fruição e criação cultural, em colaboração com outros agentes culturais.

    3) Para garantir o direito à cultura, incumbe especialmente ao Estado : [...]

    d) Assegurar a defesa e a promoção da cultura cabo-verdiana no mundo;

    e) Promover a participação dos emigrantes na vida cultural do país e a difusão e valorização da cultura nacional no seio das comunidades cabo-verdianas emigradas;

    f) Promover a defesa, a valorização e o desenvolvimento da língua materna cabo-verdiana e incentivar o seu uso na comunicação escrita;

    g) Incentivar e apoiar as organizações de promoção cultural e as indústrias ligadas à cultura.

    Article 78

    Droit à la culture

    1) Tous ont droit aux avantages et à la création culturelle, ainsi que du devoir de préserver, défendre et valoriser le patrimoine culturel.

    2) Afin de garantir le droit à la culture, les pouvoirs publics doivent promouvoir, stimuler et assurer l' accès de tous les citoyens aux avantages et à la création culturelle en collaboration avec les autres agents culturels.

    3) Afin de garantir le droit à la culture, il incombe spécialement à l'État de:

    d) assurer la défense et la promotion de la culture capverdienne dans le monde ;

    e) promouvoir la participation d' émigrants dans la vie culturelle du pays ainsi que la diffusion et l' évaluation de la culture nationale au sein des communautés capverdiennes émigrées ;

    f) promouvoir la défense, la valorisation et le développement de la langue maternelle capverdienne et de stimuler son usage dans la communication écrite ;

    g) stimuler et soutenir les organisations relatives à la promotion culturelle et aux industries liées à la culture.

    Pour beaucoup de capverdiens, la politique linguistique à l'égard du créole est un écran de fumée. Il est encore loin le jour où le créole deviendra dans les faits une langue co-officielle avec le portugais. Ce n'est pas par des dispositions constitutionnelles et des décrets gouvernementaux que le créole obtiendra ce statut. Pour ce faire, il faudrait que le créole devienne une langue d'enseignement, une langue écrite dans l'Administration, la justice et la législature, de même que dans les médias. Bref, il faudrait que le créole capverdien soit la langue dans toutes les situations formelles de communication, à l'intérieur du pays comme dans la diaspora. Quoi qu'il en soit, il faudrait surtout uniformiser les variétés du créole capverdien. Et ce n'est pas pour demain la veille!

    4.3 La politique à l'égard du français

    Le Cap-Vert a également développé une politique d'enseignement du français langue seconde. Rappelons que le Cap-Vert est membre des Sommets de la Francophonie depuis 1993 et qu'il a adhéré à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie en décembre 1996. Comme ses pays voisins, tels que la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée, le Maroc, etc., sont des États francophones, le gouvernement a cru bon de promouvoir, dès 1995, l'enseignement du français comme langue seconde obligatoire. Pour l'année scolaire 2000-2001, les grands objectifs sont (1) la promotion du français dans le système scolaire et hors-système scolaire, (2) l'appui aux associations franco-capverdiennes et à la Commission nationale de la francophonie. Dans le cadre du système scolaire, les objectifs visent à augmenter le nombre de professeurs de français  qualifiés, de promouvoir la qualité de l'enseignement de la langue française et d'augmenter le «public bénéficiaire».

    Pour les élèves entrant à l'école secondaire, l'enseignement du français est obligatoire. Les élèves commencent l'apprentissage d'une langue vivante en 7e année (1re année de l'enseignement du secondaire). Cette langue peut être soit l'anglais soit le français, mais 50 % des élèves choisissent le français. En 9e et 10e année, les élèves commencent l'apprentissage d'une deuxième langue étrangère en fonction de leur choix initial. En 11e et 12e année, le français est obligatoire dans la filière humanités (lettres) et optionnel dans les autres programmes.

    1999-2000

    2000-2001

    2001-2002

    2002-2003

    1er et 2e cycle

    Effectif global

    46 326

    53 139

    58 744

    63 150

    Enseignement du français

    34 744

    39 854

    44 058

    47 362

    3e cycle

    Effectif global

    5 210

    8 472

    12 097

    14 760

    Enseignement du français

    1719

    2 795

    3 992

    4 570

    En dehors du système public, des cours pour enfants et adultes ont lieu sur les îles de Santiago (à Praia, Assomada et Tarrafal), de Fogo et de Maio. Des cours «à objectif spécifique» sont même organisés dans des institutions ou dans des entreprises. Par ailleurs, les télévisions (Canal France International: CFI) et radio (Radio France International: RFI) proposent dans leur programme un enseignement du français.

    Dans une intervention à la radiotélévision nationale, le 20 mars 1995, l'ancien président Antonio Pedro Monteiro Lima déclarait assez clairement que la politique gouvernementale était d'ancrer la francophonie dans la réalité capverdienne:

    Il ne s'agit pas d'une commémoration qui ne nous regarde pas ou qui nous est totalement étrangères, à nous Capverdiens, [...] à la veille du 3e Congrès des cadres de la diaspora, il ne saurait s'agir d'une hérésie de dire, ici, qu'en dehors du créole le français est la seconde patrie linguistique de toute une génération de Capverdiens d'outre-mer, fruits des migrations vers les terres du destin de la capverdianité. [...] Au delà d'autres dimensions culturelles et d'autres espaces linguistiques, nous appartenons de plein droit à la Francophonie et ce n'est pas un hasard si nous participons à ses manifestations et si nous avons adhéré à son organisation internationale.

    L'État capverdien pratique une politique linguistique qui s'apparente à la non-intervention en ce qui concerne le portugais, sauf pour les relations internationales où l'État a adopté la politique des pays de la lusophonie. Quant à la langue nationale, le créole capverdien, la politique en est encore à ses balbutiements. Outre le fait de promouvoir le créole par des dispositions peu contraignantes, il reste tout à faire pour parvenir à une co-officialité dans les faits. En ce sens, la politique du Cap-Vert ressemble à celle de Haïti.

    On ne peut pas dire que le Cap-Vert soit un État officiellement bilingue. En tout cas, ce bilinguisme ne s'est pas transposée dans l'appareil de l'État et reste déséquilibré dans les domaines socio-politiques. Malgré son statut de langue nationale, le créole capverdien n'apparaît pas davantage comme un idiome prestigieux. La société capverdienne n'est pas une société bilingue (moins de 20 %), mais l'État l'est, de même qu'une petite élite. Il s'agit donc d'un bilinguisme qui semble favoriser indûment le portugais aux dépens du créole, langue de l'immense majorité de la population. Au plan de l'État, le bilinguisme reste non seulement déséquilibré, mais diglossique, sinon symbolique. Bref, le Cap-Vert, comme bien d'autres pays d'Afrique, est resté à un stade colonial, mais à avec cette différence que tout le pays parle une même langue, le créole fragmenté en diverses variétés favorisées par l'insularité de ses locuteurs.

    Pour que le Cap-Vert se dote d'une véritable politique linguistique équilibrée, il lui faudra faire entrer le créole dans les domaines de prestige et poursuivre un bilinguisme équilibré, avec comme condition préalable la normalisation de la langue. À l'heure actuelle, la politique linguistique capverdienne ne concorde pas avec la Constitution qui a formellement reconnu le créole comme l'une des langues co-officielles de pays. Mais tous les espoirs sont permis, car le pays compte une population relativement scolarisée avec un taux de 64,1 % (74,7 % pour les hommes et de 53,3 % pour les femmes).

    Dernière mise à jour: 26 sept. 2008

    Bibliographie

    CARDOSO, Sílvia. «A Educação e o Ensino em Cabo Verde: desafios e perspectivas» dans [http://www.geocities.com/visao_crioula/pag6.html].

    ENCYCLOPÉDIE ENCARTA 2004, art. «Cap-Vert», pour la partie historique.

    ENDERS, Armelle. Histoire de l’Afrique lusophone, Paris, Éditions Chandeigne, 1994, 158 p.

    FAULSTICH, Enilde. «La Communauté des pays de langue portugaise: une manifestation du plurilinguisme» dans Colloque international «La diversité culturelle et les politiques linguistiques dans le monde», Québec, 24-25 mars 2001, Université Laval.

    MILAM, «Le Portugal et l'Afrique, brève histoire d'un empire», sans lieu,
    [http://perso.club-internet.fr/antman/portugal/port-afr.html].

    SOMBRA SARAIVA, José Flávio. CPLP Comunidade dos Países de Língua Portuguesa, Brasilia, Instituto Brasileiro de Relações Internacionais (IBRI), 2001, 203 p.

    VIGNOL, Philibert. «La langue portugaise: d’un trophée de guerre à une langue nationale», Nantes, publication interne de l’Université de Nantes, 1997.

    TABUCCHI, Antonio. «Suspecte "lusophonie"», dans Le Monde, Paris, 17 mars 2000.

    Carte Afrique
    Afrique


    Accueil: aménagement linguistique
    dans le monde

    Grosso modo

    , les pays de la CPLP veulent encourager la diffusion et l'enrichissement de la langue portugaise, accroître les échanges culturels dans l’espace lusophone, renforcer la coopération entre les pays de langue portugaise dans le domaine de la concertation politique et diplomatique, encourager le développement d'actions de coopération interparlementaire, développer la coopération économique, dynamiser et approfondir la coopération dans le domaine universitaire, de la formation professionnelle et dans les différents secteurs de la recherche scientifique et technologique, mobiliser des efforts et des ressources en appui solidaire aux programmes de reconstruction et de réhabilitation, promouvoir la coordination des activités des institutions publiques et entités privées, associations de nature économique et organisations non gouvernementales oeuvrant au développement de la coopération entre les pays lusophones, etc.

    -  La Communauté des pays de langue portugaise

    - L’accord orthographique de 1990

    18 janvier 2009

    Spport Didactique FLE niveau 6

    Ce support est une sélection de textes et d'exercices de différents manuels. Il permettra à l'élève d'accompagner facilement l'apprentissage du Français Langue Etrangère.

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    CENTRE D’ANIMATION SOCIO-EDUCATIVE

    CASE

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    Photo: jumelage élèves de la côte d’Ivoire et du Lycée Manuel Lopes 2007

    Support didactique

    Apprentissage du français langue étrangère

    Niveau 6 du 3e cycle 

                                                                     Elaboré par :

    Alioune Ndiaye d. AIMEROU

    Professeur de français au lycée

                                                        Manuel Lopes, Praia                                    

    © Janvier 2009

    14 janvier 2009

    Journée mondiale de la femme

    consultez ce site et analysez la situation des femmes dans le monde.

    Étudiez le cas du Cap Vert.

    8 mars : Journée Mondiale de la Femme



    8 mars : Journée Mondiale de la FemmeLa Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans maints pays, c’est un jour de fête national. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

    La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire; elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata a lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre; pendant la Révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le suffrage des femmes.

    L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est au tout début fait jour au tournant du XIXe et du XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et des idéologies radicales.

    Chronologie des événements les plus marquants

    1909 / Conformément à une déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

    1910/ L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

    1911/ À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

    Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

    1913-1914/ Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

    1917/ Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir « du pain et la paix ». Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

    Depuis ces premières années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

    Le rôle des Nations Unies

    Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

    Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

    Site officiel...

    13 janvier 2009

    La francophonie dans le monde

    http://www.francophonie.org/

    consultez ce site et faites votre commentaire

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    12 janvier 2009

    les vacances de noël

    Parler des vacances de noël

    comment vous les avez passées?

    6 janvier 2009

    planification du 2e trimestre

    Lycée Manuel Lopes

    Planification du 2e trimestre

    Français Langue étrangère 2

    Semaine

    Niveau 3

    Niveau 4

    Evaluation

    1e

    Travail de groupe : parler des vacances de noël.

    Parler des vacances de noël.

    Rappel : passé composé et imparfait ; formation et emploi

    Evaluation orale

    Expression écrite : raconter une histoire

    2e

    Le conditionnel

    Carte et lettre d’invitation

    Thème : grossesse précoce ; débat, points de vue

    Utilisation du passé composé et l’imparfait dans un récit.

    Lecture et expression

    Exercices

    3e

    Le futur proche et le passé récent

    Texte sur les indéfinis

    Les adjectifs indéfinis : formes, règles

    Lecture et compréhension d’un texte

    4e

    Expression son opinion, sa préférence sur le mode et la vie

    Les pronoms indéfinis

    Page : 109 connexions 3

    Evaluation orale

    Expression

    Exercices

    5e

    Travail de groupe: la gastronomie. Le carnaval au Cap Vert et dans le monde

    Travail de groupe: parler du mercredi des cendres. Le carnaval au Cap Vert et dans le monde

    La recherche, recette de cuisine  explication et expression orale

    6e

    Évaluation d’acquits:

    Test d’évaluation écrite

    Activité pour le saint Valentin.

    Évaluation d’acquits:

    Test d’évaluation écrite

    Activité pour le saint Valentin.

    Chanson

    Test sommatif

    7e

    Les adjectifs possessifs

    Les pronoms démonstratifs

    Les formes simples

    exercices

    8e

    Les pronoms possessifs

    Thème: l’alcoolisme et le tabagisme

    Recherche et

    Argumentation

    Activité P : 45 con. 3

    Évaluation orale

    Organisation des arguments

    9e

    La relation familiale

    Les pronoms COD et COI

    Cause et conséquence

    Unité : 8 Pages: 85, 86, 87 con

    oralité

    10e

    Les pronoms EN et Y

    _____________________

    Thème :

    La francophonie et l’enseignement de la langue française au Cap vert

    Le blog : Internet

    Journée internationale de la femme

    Recherche documentation sur les femmes cap verdiennes

    11e

    Thème :

    La francophonie et l’enseignement de la langue française au Cap vert

    Le blog : Internet

    Recherche et documentation.

    Connaissance des pays membres de la francophonie.

    12e

    Obs: Manuels : Diabolo Menthe 2, Café crème 2 et Connexion 3

    Monsieur Alioune Ndiaye D. AIMEROU

    6 janvier 2009

    planification du 2e trimestre

    Lycée Manuel Lopes

    Planification du 2e trimestre

    Français Langue étrangère 1

    Semaine

    Niveau 5

    Niveau 6

    Evaluation

    1e

    Travail de groupe : parler des vacances de noël.

    Argumentation : étude texte sur l’égalité des sexes.

    Parler des vacances de noël

    Evaluation orale

    2e

    Adjectif démonstratif

    Thème : grossesse précoce ; débat, points de vue

    Les pronoms indéfinis

    Page : 109 connexion 3

    Lecture et expression

    Exercices

    3e

    Pronom démonstratif 

    Discours rapporté

    Page : 22 Con. 3

    Lecture et compréhension du texte

    Activités P. 24 et 26 con.3

    Lecture et compréhension d’un texte

    Formulation d’un discours rapporté

    4e

    Expression de sa joie de sa tristesse ses goûts etc.

    Les adverbes de manière, de temps, de lieu

    Discours direct et indirect

    Evaluation orale

    Expression de discours

    Exercices

    5e

    Travail de groupe: parler du mercredi des cendres. Le carnaval au Cap Vert et dans le monde

    Travail de groupe: parler du mercredi des cendres. Le carnaval au Cap Vert et dans le monde

    La recherche, explication et expression orale

    6e

    Évaluation d’acquits:

    Test d’évaluation écrite

    Activité pour le saint Valentin.

    Évaluation d’acquits:

    Test d’évaluation écrite

    Activité pour le saint Valentin.

    Chanson

    Test sommatif

    7e

    La lettre administrative

    Unité 10 connexion 3

    Etudier les différentes formes d’humeur

    P : 142 et 143

    Activité P : 144 

    Rédaction d’une lettre administrative

    exercices

    8e

    Thème: l’alcoolisme et le tabagisme

    Recherche et

    Argumentation

    Thème: l’alcoolisme et le tabagisme

    Recherche et

    Argumentation

    Futur antérieur

    Activité P : a45 con. 3

    Évaluation orale

    Organisation des arguments

    9e

    Futur proche et le passé récent

    Cause et conséquence

    Unité : 8 Pages: 85, 86, 87 con

    oralité

    10e

    Travaux sur

    la Francophonie

    Thème :

    La francophonie et l’enseignement de la langue française au Cap vert

    Le blog : Internet

    Journée internationale de la femme

    Recherche documentation sur les femmes cap verdiennes

    11e

    Travaux sur la francophonie

    Thème :

    La francophonie et l’enseignement de la langue française au Cap vert

    Le blog : Internet

    Recherche et documentation.

    Connaissance des pays membres de la francophonie.

    12e

    Obs: Manuel: Connexion 3

    Monsieur Alioune Ndiaye D. AIMEROU

    28 décembre 2008

    La Francophonie au Cap Vert

    Le Cap vert est un ensemble de îles situé environ 500Km des côtes de l'afrique occidentale. il est colonisé par les portugais, et a comme langue officielle le portugais. Cependant, le Cap Vert est membre de la Francophonie.

    Comment vous appréciez l'enseignement et l'utilisation de la langue française au Cap Vert?

    A mes élèves, et aux professeurs interessés par le sujet.

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    Le Blog du lycée Manuel Lopes
    • ce blog est un blog d'enseignement du Français Langue Etrangére du professeur Alioune Aimerou. il permettra aux du lycée de mieux s'exprimer en français et avoir des échanges avec d'autres élèves dans le monde entier. toutes propositions d'échange et de ju
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